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vendredi 12 août 2016

Cayos Coco, Cayo Guillermo, … Cayos locos !

Nous avons donc passé un peu plus de 3 jours à la marina de Cayo Guillermo. Mis à part des catas de sorties touristiques et des bateaux de pêche, il n’y a que nous dans cette mini marina. 



Elle se trouve sur Cayo Guillermo, un îlot relié à Cayo Coco et à la grande terre par un pedraplène (route-digue) de près de 40 km construit sur l’eau (une catastrophe écologique d’ailleurs). Avant 1993, date de la construction du 1er hôtel, ces îlots n’étaient que de vastes mangroves infestées de moustiques ! Aujourd’hui, c’est le paradis des hôtels « all inclusive » ! C’est ainsi qu’une fois amarrés, nous nous rendons au plus vieux d’entre eux, Villa Cojimar, le summum de la « beauf attitude » ! Nous pourrons y avoir accès à Internet et profiter du buffet pour 10 CUC par personne. Malgré la qualité des plats, nous sommes contents de pouvoir manger et boire à volonté ! Ce que Aurel et Alex feront d’ailleurs tout l’aprèm ;-) Tant qu’à profiter, allons-y… 


Normalement pour avoir accès aux infrastructures et aux bars (et donc aux cocktails) vous devez être munis du fameux bracelet, mais franchement tout le monde s’en fou, cela doit arriver tellement peu souvent que des touristes non enregistrés à l’hôtel viennent ici, que la question ne se pose même pas ! Piscine, pédalos, ping-pong, billard, concours de danse, cocktails ; Aurel et Alex se fonderont dans la masse jusqu’à revenir tous gais et plein d’anecdotes après le diner ! 





Pendant ce temps-là, j’étais moi tranquillement retournée au voilier pour savourer calme et détente après pas mal de nav et surtout la musique à fond des hôtels et le débit de leur GO ! 
Aurel doit nous quitter dans 2 jours, il doit rejoindre La Havane pour aller prendre son avion mardi. Nous sommes bien plus loin que ce qui était prévu, il faut donc qu’on trouve un moyen de transport  fiable. Après renseignement auprès de plusieurs hôtels, agences touristiques et compagnies de bus, il n’y a qu’une seule solution : le taxi jusqu’à Ciego de Avila (2 heures), puis le bus Viazul jusqu’à La Havane (7 heures). Pour être sur d’être à La Havane à temps, il partira dimanche matin de bonne heure. D’ici là nous avons un peu de temps pour aller faire 2 ou 3 courses, se rendre à Playa Pilar, la plus belle plage des Caraïbes selon le Lonely Planet et partir à la recherche des flamands roses qui peuplent les mangroves de Cayo Guillermo. 
Pour aller faire les courses, nous arriverons pour la première fois à monter à bord d’un bus cubain… Ils nous ont pris pour des travailleurs ! Puis grâce à un gentil monsieur qui attendait lui-même un moyen de transport, nous pouvons monter à l’arrière d’un tracteur ! Tout ça gratuitement, ça fait du bien un peu de solidarité…
Pour ce qui est de la plus belle plage des Caraïbes, Playa Pilar, nous conseillons vivement à Brendan Sainsbury, auteur du Lonely sur Cuba, de voyager un peu plus et de se rendre sur d’autres îles de la Caraïbe, car cette plage n’a rien de charmant ! Il y a tellement de transats, lits, matelas et autres installations en tout genre qu’on en voit à peine le sable… A gauche, vous avez vu sur des grues avec des hôtels en construction et à droite sur un hôtel 5* ressemblant à de vieux HLM ! Nous n’avons même pas pris de photos tellement c’était décevant… Il en est de même pour le Ranchòn et « ses escalopes de poulet somptueuses »… Il n’y a pourtant nul besoin d’être un fin gastronome ! Bref, nous sommes allés à Playa Pilar !

Heureusement, les flamands roses viendront égayer notre journée. Ils sont nombreux et magnifiques, certains bien plus roses que d’autres ! Lorsqu’ils s’envolent et déploient leurs ailes on se rend bien compte des extrémités noires et le contraste est surprenant ! Les garçons retourneront faire quelques photos à la « golden hour », lorsque le soleil décline doucement et que les couleurs changent ! 




Pour notre dernière soirée avec Aurel, nous allons diner au petit hôtel à côté de la marina ; un hôtel pour cubains et franchement on se régalera, malgré la musique un peu forte… La Villa Gregorio deviendra d’ailleurs notre petite bouffée d’air dans ce monde de « ouin-ouin » !
Ca y est, Aurel est parti tôt dimanche matin et son transport jusqu’à La Havane s’est bien déroulé. Il est retourné dormir chez Mireya et Miguel que j’avais prévenu par texto de son arrivée. De notre côté nous nous préparons pour le départ le lendemain. Nous avons pas mal de choses à voir sur Internet. Alex a notamment beaucoup à faire avec le club, la gestion de la compta, de nouveaux employés qui arrivent, le problème de la voiture qui n’est toujours pas réglé et il est fort possible qu’il doive faire un aller-retour à Mayotte d’ici la fin de l’année. Ce n’était pas vraiment prévu dans le parcours et les finances ! Et puis, nous nous posons beaucoup de questions sur la suite de notre voyage. Au départ, nous pensions rester à Cuba 2 mois, mais vu le peu de liberté que nous avons ici, il en est hors de question. Nous regardons donc les différentes possibilités qui s’offrent à nous compte tenu de la période cyclonique en cours…


Voilà, notre petit séjour à Cayo Guillermo s’achève, nous aurons sympathisé avec le barman de la Villa Gregorio et il aura pu nous avoir des fruits, des légumes et du beurre. A la station service, nous ferons le plein de bidons d’eau (2 fois moins cher qu’aux Bahamas) et à l’hôtel, de yaourts et de jus. Nous voilà prêts pour rejoindre Puerto Vita à 180 miles de là, notre dernière étape à Cuba et la marina où nous pourrons faire les documents de sortie du territoire. La météo s’annonce favorable pendant 24h, nous allons en profiter avant que le vent forcisse à nouveau ! 

Petites précisions pour les navigateurs :
Entrée et sortie de la marina Cayo Guillermo à marée haute à 0,50 cm : 2,30 m d’eau
Bouée d’entrée du chenal : blanche avec cerclage bleu
Chenal : pour rentrer, il faut passer proche de la bouée en la laissant sur babord puis viser un chemin se dessinant entre 2 zones plus sombres environ 100 mètres devant.
Pour l’entrée dans la marina : se caler sur la droite (banc de sable)

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